Ou la nécessité de la veille technologique
Agency: Jim Clemes Associates
Tutor: Mathieu Nicol
Study director: Alain Fuchs
SUMMARY:
I. Innovation et changement
1. Qu’est ce que l’innovation ?
2. Qu’est ce que la veille technologique ?
3. Qu’est ce que la résistance au changement ?
II. Les changements technologiques
1. Techniques et logiciels de dessin
a. De la planche à dessin au DAO
b. La modélisation renseignée et le BIM
2. Outils innovants
a. Les outils de visualisation
b. Gestion BIM de dimension supérieure
c. Les interfaces de communication
3. Une réticence à l’implémentation en agence
III. Nouvelles méthodologies dans la conception
1. La conception architecturale
a. Définiton
b. Une conception collective
2. Les méthodes agiles
a. Le Scrum
b. Le Kanban, un complément visuel
IV. Les motivations externes
1. Communication et concurrence
a. Diffusion du BIM dans le monde
b. La place des architectes
2. Complexification légale et technique
a. Législation en évolution permanente
b. Techniques de construction exigeantes
Conclusion et ouvertures
Bibliographie
ABSTRACT:
C’est après quelques discussions avec certains collègues et suite à plusieurs conférences sur le BIM que j’ai commencé à me questionner sur la nécessité de rester informé et d’être proactif sur les nouveaux outils et méthodes de travail. En effet cela représente tout de même un important investissement à la fois financier et temporel. Cependant, l’agence JCA pousse ses employés à se former régulièrement en participant à des conférences ou des workshop sur les sujets de leur choix.
C’est ainsi que j’ai pu me rendre plusieurs fois au BIM World de Paris ainsi qu’au BIM Lux de Luxembourg, à un cycle de conférences sur la pratique du BIM à Nancy et à un workshop sur des matériaux innovants.
Ayant toujours été friand de découvrir de nouvelles choses, je me suis efforcé de garder un œil sur les pratiques novatrices des milieux scientifiques et de la construction. Il me paraît alors naturel de transposer cet exercice dans ma pratique professionnelle. Cependant, je me rends aussi compte que ces opportunités que l’agence JCA m’offre, ne sont pas forcément possibles dans tous les cabinets. En effet c’est un investissement lourd du point de vu temporel et financier. Dans quelle mesure est-il alors possible d’avoir cette pratique en agence, mais surtout pourquoi le faire en particulier sur les outils et méthodes de travail ?
Est-ce qu’à la manière des informaticiens nous nous devons, nous architectes et professionnels de la construction, de nous tenir à jour dans nos outils ? Si oui, comment se justifie cette pratique ?
C’est cette réflexion qui m’a amenée au sujet de ce mémoire. Car en effet même si cela me paraît naturel, est-ce que la formation régulière est réellement viable à l’échelle d’une agence entière ? Comment pourrait on la mettre en place et quelles pratiques seraient intéressantes dans le domaine de l’architecture ?
J’ai donc choisi de poser ma problématique de la manière suivante :
L’architecte dans la course à la technologie ou la nécessité de la veille technologique.
Je vais m’attacher ici à apporter une réponse personnelle et argumentée à ces questionnements en définissant dans un premier temps les termes de conception innovante et de résistance au changement. Puis je réaliserai un portrait de l’état passé, actuel et futur des technologies présentes dans le domaine de l’architecture, pour continuer sur une analyse des implications méthodologiques de ces technologies au sein de l’agence. Enfin j’étudierai à plus grande échelle les mécanismes législatifs, économiques et sociaux externes à l’agence qui impliquent ces changements.